L’apiculture crée des liens
Les familles vivent dans des fermes très dispersées et souvent isolées. Les cours de perfectionnement régulièrement proposés aux membres de la coopérative renforcent leur réseau social. La plupart des apiculteurs sont de petits paysans qui exploitent trois à cinq hectares de terrain et vivent dans des lotissements situés entre 300 et 2400 mètres d’altitude. Ils cultivent des légumes, du maïs, du café, du cacao, des cacahuètes et des bananes. Beaucoup ne sont que locataires de leurs terres. Certains apiculteurs n’élèvent que vingt essaims, d’autres plus de deux cents. La moyenne se situe à 80 essaims par apiculteur. Le miel rapporte en moyenne 60% du revenu familial. Sans ces recettes, les paysans devraient quitter leurs fermes et toute la famille serait menacée de paupérisation.
Splendeur de la floraison
Les ruchers sont installés à des endroits retirés qui, par la grande diversité de leur végétation, se prêtent parfaitement à l’apiculture. Au Guatemala, le nectar ne provient pas seulement des fleurs sauvages, mais aussi de certains arbres. Il y en a de très connus comme le caféier, l’avocatier, le laurier et le manguier, d’autres moins connus comme le suquinai, l’hévéa, le palo blanco ou le chalum.